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Des news d'Orange Blossom

Orange Blossom et son ethno-trip hop : une carrière discrète et sans pépins

Par Anne Berthod - Publié le 15 mars 2024 à 18h15



Peu actif en studio, pas fan des réseaux sociaux… Originaire de Nantes, ce rare groupe, formé en 1993, fait figure d’exception. Pourtant, son électro envoûtante chavire toujours le public. Comme hier, au Bataclan.


Un concert d’Orange Blossom est comme un coup de sirocco, avec des vents chauds venus du monde arabe, des mélodies capiteuses et des bourrasques de décibels à vous en décrocher les tympans. Jeudi soir, son gros son en fusion a fait trembler les murs du Bataclan. Le groupe nantais, comme souvent, y jouait à guichets fermés, devant un parterre de fans en extase. Reparti sur les routes pour la sortie de l’enivrant Spells From the Drunken Sirens, quatrième album d’une courte discographie née de transhumances au long cours, il a délivré deux heures de transe en furie, nourrie de violonades punk, de basses assourdissantes et de lyrisme oriental. Médiatiquement, le groupe nantais qui tapa autrefois dans l’oreille de Robert Plant (ancien chanteur de Led Zeppelin) ne fait plus de vagues, mais trente ans après ses débuts, le souffle n’est pas retombé.

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Les 2 meilleures musiques pour le trail


Par Julien Gilleron
Publié le 21 mars 2024 à 10:25


Face A : « Again » - Archive, 2002


60e km de l’UTMB
2 h 11, col de la Seigne. Je me l’étais joué élite mais le retour de flamme m’écrase. Trois ans de loterie, Ambre et Kevin en colo’ et une reco’ à 700 balles, je le tenais mon UTMB. 8 h 11 pour avaler 60 km : je me suis même freiné, « negative split » qu’ils disent. Mais rien ne va plus, et le pire est de ne rien y comprendre. Ma playlist n’a pas chargé – penser au mode avion – six titres me restent. C’est alors que l’arpège me soulève le cœur. « Avant, tu m’élevais / Maintenant tu me fais tomber », Craig Walker s’adresse à moi. J’arrête de piétiner. Le mont Blanc s’aplatit et moi avec. Solitude infinie, dans la nuit, on ne verra pas briller mes larmes.

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On voit briller mes larmes, mon cœur se soulève et j'aime ça ...

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Plus de 200 artistes alertent sur « une utilisation prédatrice » de l’intelligence artificielle dans la musique


Le Monde avec AFP
Publié le 03 avril 2024


Dans une lettre ouverte, Billie Eilish, le groupe de rock américain Pearl Jam ou les héritiers de Frank Sinatra appellent à mieux protéger la création et les droits des auteurs face à une menace qui peut « détruire l’écosystème de la musique » en répliquant notamment des voix célèbres.


L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) soulève des inquiétudes de plus en plus fortes dans le monde de la musique. Dans une lettre ouverte diffusée mardi 2 avril, plus de 200 artistes de renom, dont les stars Billie Eilish, Nicki Minaj, et Stevie Wonder appellent à mieux protéger la création et les droits des auteurs des menaces posées par l’IA.

« Nous devons nous protéger contre une utilisation prédatrice de l’IA pour voler les voix et les ressemblances des artistes professionnels, violer les droits des créateurs et détruire l’écosystème de la musique », écrivent aussi Katy Perry, Norah Jones, Camila Cabello, et les héritiers de Bob Marley ou de Frank Sinatra dans cette lettre portée par l’organisation Artist Rights Alliance.

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