MusiqueDePub.com

Avez-vous vu cette émission hier ? Je l'ai trouvée personnellement très bien, très complète ...

Mais l'aspect musique dans la pub n'a pas été traité aussi profondément que sur notre forum ...

La pub est présentée comme un art à part entière (et c'est un point de vue que je partage, du moins dans la plupart des cas ), et nombre de personnages de talent (ou de moindre talent, comme Clavier ) s'y sont frottés ... C'est un peu comme la musique : est-ce le la pub qui lance le cinéaste ou l'acteur, ou est-ce l'inverse ? Pour moi la pub est au cinéma ce que le karting est à la F1 : un tremplin pour les champions, et aussi un endroit où on revient pour le fun




J'ai revu avec plaisir des pubs qui ont été postées sur ce forum , et c'est amusant de connaître la marque avant qu'elle ne soit affichée, bien qu'il s'agisse souvent de pubs jamais diffusées en France ...




Le troisième volet, sur l'image de la femme dans la pub était très bien traité, avec des points de vue aussi bien de créatifs, de spécialistes du comportement, de défenseurs des droits de la femme... Et je ne me souvenais pas qu'il put y avoir des pubs sexistes d'aussi mauvais goût il y a 15/25 ans :? (je pense en particulier à la pub serpillère Spontex , et aussi plus récemment à la pub Audi "il a la voiture, il aura la femme", beau dérapage machiste). Même si toutes les pubs maintenant ne sont pas un trésor de création et de bon goût, il y a quand même eu des progrès indéniables ...

C'est vrai que la pub est plus "encadrée" que n'importe quel autre média ... Mais on n'empêchera pas certains d'être effarouchés par le moindre bout de sein (même si je ne vois pas trop ce que vient faire une femme à poil dans une pub pour une voiture, les féministes butées et extrémistes m'énervent). La comparaison entre le contrôle draconien des images de pub et ce que n'importe qui peut voir devant n'importe quel kiosque à journaux était néanmoins édifiant :?

Enfin j'ai été surpris, au moment où je ne sais plus quel créatif faisait la comparaison entre talent et petits moyens d'un côté, et puissance de l'argent et pubs médiocres de l'autre, que l'horrible campagne 118218 n'ait pas été citée en exemple

Excellent documentaire


Je trouve assez hallucinant que la majorité rendent la pub responsable de tous les maux du monde : les enfants trop gros, les enfants agressifs, les gens déprimés, les gens qui fument, etc ...

La pub est en effet un art, mais elle est là pour faire vendre .. donc, les gens devraient avoir du recul par rapport à ça .. Accuser la pub comme responsable du consumérisme galopant de chacun, c'est ... puéril.
Il y a des films de très bonne qualités .. Le spot Sony Bravia de l'année dernière (que j'ai revu avec vraiment beaucoup d'émotions) est magnifique .. ce n'est pas pour ça que je me suis ruée pour acheter le dernier écran plasma Sony ...
Soyons sérieux 2 mn ; trop facile de rendre la pub responsable de tout, c'est nier notre libre-arbitre.
Perso, je prends la pub comme un moyen d'informations : nouvelles tendances, nouveaux produits sortis, etc ...


Mais il est évident que je ne vais pas acheter le produit trucmuche si je n'en ai pas besoin ou si c'est au-dessus de mes moyens simplement parce qu'une superstar se tartine avec et nous affirme que nous serons plus forts et plus intelligents avec ce produit ..


Les interviews des divers créatifs étaient passionnantes, confrontant le point de vue de chacun et leur conception du métier ..
Intéressant aussi de voir les différences socio-culturelles entre un publiciste allemand, anglais ou suédois ..




Pour ce qui est de l'image de la femme dans la pub .. elle a évolué ...
La pub est de plus en plus réglementée ... et dans un monde de plus en plus "décomplexé", elle est assez "prude"
Comme le disait l'intervenant de chez Leo Burnett : une grande permissivité individuelle (accès de plus en plus facile aux films porno sur le Net pour les ados) mais censure collective ...

Que les gens se révèlent choqués par les campagnes Aubade mais ne bronchant pas devant les couvertures de Max et autres magazines hot en kiosque (couvertures qui sont des pubs déguisées et qui sont visibles par tous -enfants y compris-) couvertures qui sont à la limite de l'obscénité ou ne bronchant pas devant les clips de Britney et autres Christina .. j'avoue que ça me laisse perplexe ...

Ce n'est pas la pub qui encourage des gamines de 12 ans à s'habiller "sexy" et à porter des strings ... mais la société environnante, la mode, les posters des stars de la pop ...


Bref, accuser la pub (de plus en plus réglementée) de tous les maux c'est se dédouaner bien trop facilement.






J'ai découvert avec bonheur l'ambiance de travail de l'agence Mother (avec sa fameuse table de 100 mètres de long)

J'ai découvert que le spot Chanel/Kidman a demandé deux ans de travail et a été conçu comme un long métrage.

J'ai découvert que les spots Bravia/Gonzales et Air France/Chemical Brothers ont vraiment marqué les esprits.

J'ai découvert que les hommes ont franchi un pas dans la nudité que les femmes n'ont pas encore franchi : pour une pub papier pour un parfum ; un homme photographié de face (pénis y compris).

J'ai découvert que la plupart des créatifs sont lucides vis à vis de leur profession et clament qu'ils sont là pour faire vendre ...

Pour rebondir sur la pub (et ça ne me semblait pas utile de créer un nouveau sujet)

Emarketing.fr a écrit :
Les campagnes publicitaires au cinéma créent l'émotion

20/12/2006

Screenvision France, régie publicitaire spécialisée dans le cinéma, vient de publier une étude réalisée à sa demande par Ipsos ASI. Cette étude met en avant la puissance des émotions positives suscitées par les campagnes publicitaires au cinéma.
La démarche Emotiscape d'Ipsos ASI montre la relation entre les émotions générées par les publicités et la qualité de la réponse publicitaire à une marque. Se basant sur une liste de 40 émotions principales, Emotiscape différencie quatre grandes catégories comportementales du spectateur : négatif et passif, négatif et actif, positif et passif, positif et actif.


Résultats : les personnes interrogées qui sont allées voir au moins un film dans les sept derniers jours, autrement dit celles qui ont été exposées aux campagnes publicitaires via le cinéma, sont moins négatives et passives que celles qui ne sont pas allées voir de film sur les sept derniers jours (32 % seulement contre 35,6 %). Elles sont également plus positives et actives (27,1 % contre 22,8 %). Ces émotions positives et actives sont encore plus fortes quand les personnes interrogées sont des faibles consommateurs TV : 28,8 % des cinéphiles réguliers regardant peu la V ont des émotions positives et actives, contre seulement 19,8 % pour les faibles consommateurs TV qui vont peu au cinéma.
De plus, le cinéma active plus fortement les émotions liées au désir, au bonheur et à la liberté, et neutralise en partie celle qui relèvent de l'indifférence.
Ainsi, parmi les cinéphiles réguliers qui regardent peu la TV, 5 % des personnes interrogées éprouvent du désir à la vision des campagnes publicitaires alors qu'elles ne sont que 2,8 % chez les faibles consommateurs TV qui vont peu au cinéma. La tendance est la même pour la liberté. Les émotions liées à l'indifférence sont par ailleurs moins fortes chez les cinéphiles réguliers faibles consommateurs TV que chez les personnes qui regardent peu la TV mais ne vont pas souvent au cinéma.


Le cinéma est donc le média publicitaire qui crée le plus d'émotions positives et actives chez les spectateurs. Seul, mais encore plus en renfort de campagnes TV, il améliore la réponse publicitaire des cibles et contribue à les placer dans la structure émotive idéale pour créer un attachement à la marque et aboutir à l'acte d'achat.
Selon le bilan annuel de l'Institut de Recherche et d'Etudes Publicitaires (Irep) et de France Pub, les investissements publicitaires dans le cinéma ont progressé de 16,4 % en 2005.

Je pense qu'effectivement, on est plus "réceptif" au ciné (où on est, en principe, venu volontairement ), que chez soi où l'on n'est pas "prisonnier" devant la télé.

D'autre part les films publicitaires au ciné bénéficient souvent (outre un écran bien plus large et un son plus percutant) de films plus soignés, plus "artistiques", plus longs, avec aussi plus de liberté de ton ...

Maintenant, que le fait d'être allé voir un ou deux films au ciné me rende plus positif et réceptif une fois rentré chez moi, j'ai des doutes ...

Mais cet avis n'engage que moi