Bon je vous soumets ceci que j'avais posté ailleurs, consacré à un petit groupe ma foi bien sympathique :
Ceci est un document strictement confidentiel. Son attibution est nominative. Sa diffusion, sa reproduction sous quelque forme que ce soit est formellement interdite.
Compte-rendu
Projet : Les Enfants terribles
Expérience : Magic Potion
Signature graphique :
Base de données :
1. Just got to be
2. Your touch
3. You're the one
4. Just a little heat
5. Give your heart away
6. Strange desire
7. Modern times
8. The flame
9. Goodbye babylon
10. Black door
11. Elevator
Description :
En 1961 débuta le projet confidentiel
les Enfants terribles. Dans le plus grand secret deux enfants furent sélectionnés selon des critères très précis, avant même leur naissance. Il s'agissait de
Dan Auerbach et
Patrick Carney.
Dès leur conception, leurs mères furent placés dans un Centre à l'abri de toute influence extérieure. Ce centre prenait l'aspect d'une cotonnière typique de Louisiane ante-guerre de cessession.
Durant leur gestation et leur petite enfance surveillée, une exposition sonore calculée avec le plus grand soin leur fut appliquée. Le mélange impliquait un grand nombre d'ingrédients appartenant à une même famille : le blues rock. Cette exposition dura jusqu'en 1970. A cette date, les deux enfants furents placés en sommeil cryognénique pour être réveillés que beaucoup plus tard.
...
Année 2006. Voilà quelques années que nos cobayes ont été réveillés. Pris d'une envie compulsive de faire de la musique, ils ont comme prévus créer leur groupe. Voici enfin la riposte de la CIA à l'entreprise "Rayures blanches" de Edgard Hoover ! L'un guitariste et chanteur, l'autre batteur, leurs quatrième mission avait pour nom de code
Magic Potion. On voit dans la réalisation de cette mission combien leur formation est réussie. La puissance du rock et du blues est bien là pour désensabler nos esgourdes endoloris d'un excès de pop fm.
Tony Iommi aurait été fier du monumental
Give your heart away. Une overdose de
Led zeppelin ne serait pas à la source de la batterie furieuse et de la guitare démente de
Just a little heat ?
Jimi Hendrix et sa soul ne rôde pas loin non plus dans cet album brut. Un blues primaire se cache dans cette guitare rauque comme sur
Just got to be, digne de leurs glorieux ancètres
Muddy Waters ou
Rober Johnson. Enfin notre plaisir simple ne serait pas total sans la voix possedée de Dan Auerbach comme sur
The flame, entrant en écho avec leur principale influence avouée :
Junior Kimbrough.
Alors certes, le progeux criera au vol : mais où sont mes masturbations de manche à 240 bpm ? Mes trois-quarts-de-breaks inversés ? Mes mesures 9,76/3,27 ? Mes plages de 36 min ? Mes trouvailles bruitistes ? Le popeux se désolera lui aussi ... où est ma guitare séche est claire ? Ma petite voix de bobo ? Ma mélodie sucrée ? Mes arrangements fadasses ? Ma production lisse ?
Peu importe toute l'âme du rock et du blues se trouvent dans ce petit bijou (oeuf de fabergé :aloygif:) que j'ai eu la chance d'écouter sur vinyl ...